> Ce direct est désormais terminé.
En déplacement à la frontière franco-italienne, Michel Barnier a exposé ses projets sur l’immigration. “Si on veut que” le pacte asile et immigration européen “soit appliqué en France”, “il faut qu’il y ait une transposition dans la loi française”, a déclaré le Premier ministre, vendredi 18 octobre, en visite depuis un poste frontière avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. “Rien que ça, ça justifie une loi nouvelle sur l’immigration”, a ajouté le chef du gouvernement. “Et il y aura peut-être de nouvelles mesures”, ajoute-t-il. Le gouvernement va travailler sur ce texte “dans le calme, avec du sang-froid, avec le souci d’éviter l’idéologie et les polémiques”, assure-t-il.
Une nouvelle menace de démission au gouvernement. Après celle de Didier Migaud, qui a réclamé plus de moyens pour le ministère de la Justice, Agnès Pannier-Runacher a averti vendredi que si son ministère n’avait pas “les moyens de [son] action” dans le budget 2025, elle “en tirerai[t] les conclusions”. “Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n’est pas le cas aujourd’hui”, a-t-elle déclaré sur BFMTV/RMC. L’examen du projet de loi de finances se poursuit aujourd’hui en commission.
Les députés rejettent la hausse de la taxe sur l’électricité. Les députés ont supprimé un article prévoyant de donner la possibilité au gouvernement de taxer l’électricité à un niveau supérieur à la période d’avant crise énergétique, en adoptant deux amendements de suppression : l’un présenté par le Rassemblement national, le second présenté puis retiré par la Droite républicaine, avant d’être repris par le président de la commission des finances, Eric Coquerel (LFI).
La mesure sur le malus automobile à la trappe. Les députés ont également supprimé un article prévoyant d’alourdir le malus automobile pour les véhicules essence et diesel, à l’initiative de la droite, et avec le soutien du RN. Le rapporteur général du budget, Charles de Courson (Liot), s’est montré plutôt favorable à cette suppression, dénonçant une réforme “excessive” qui pourrait toucher jusqu’à “80%” des véhicules.
Les socialistes de l’Isère investissent leur candidate pour la législative partielle. La fédération a désigné jeudi soir la conseillère départementale Amandine Germain comme candidate à l’investiture du Nouveau Front populaire dans la 1re circonscription du département, vacante depuis la démission de l’ex-LFI Hugo Prevost. Toutefois, elle laisse la porte ouverte à une candidature de Lucie Castets, choix du NFP pour Matignon.