Written by 
Par Le Nouvel Obs
Publié le , mis à jour le
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et Emmanuel Macron le 11 novembre 2024 à Paris. FRANCOIS PAULETTO / HANS LUCAS VIA AFP
En accès libre
Récap Vous n’avez rien suivi à l’actualité en ce long week-end du 11 novembre ? « le Nouvel Obs » vous propose de la rattraper rapidement en cinq points.
Ouverture sous tension pour la COP29 sur le climat
La 29e conférence climatique de l’ONU s’est ouverte lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. « Il est temps de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur du moment », a lancé le patron de l’ONU Climat, Simon Stiell, en ouverture de la conférence sans jamais mentionner le pays dont le nom est ici sur toutes les lèvres depuis la réélection, il y a une semaine, de Donald Trump : les États-Unis.
L’émissaire américain du président démocrate sortant Joe Biden à la COP29 s’est voulu rassurant : « Même si le gouvernement fédéral américain sous Donald Trump met en pause l’action climatique, le travail pour contenir le changement climatique se poursuivra aux Etats-Unis avec engagement, passion et foi », a déclaré John Podesta lors d’une conférence de presse.
A lire aussi
Décryptage Climat : avec Trump au pouvoir, peut-on faire autre chose que paniquer pour la planète ?
Abonné
L’enjeu principal de cette COP, qui durera jusqu’au 22 novembre, est de fixer le montant de l’aide climatique des États développés pour les pays en développement afin qu’ils se développent sans charbon ni pétrole, et puissent affronter plus de canicules et d’inondations. Aujourd’hui de 116 milliards de dollars par an (en 2022), le nouvel engagement doit se chiffrer en milliers de milliards annuels, réclament les pays pauvres.
Les ambitions de l’accord de Paris sont « en grand danger », a alerté l’ONU lundi, avec l’année 2024 quasiment assurée de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Emmanuel Macron et Keir Starmer commémorent l’Armistice de 1918
Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont commémoré ce lundi 11 novembre sur les Champs-Élysées à Paris le 106e anniversaire de l’Armistice de 1918. Les deux dirigeants ont célébré ainsi le 120e anniversaire de l’Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni, signée le 8 avril 1904 pour aplanir les différends coloniaux entre ennemis héréditaires.
En début de matinée, Emmanuel Macron et Keir Starmer se sont entretenus à l’Élysée. Sur l’Ukraine, selon la présidence française, ils ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » alors que la poursuite de l’aide militaire des États-Unis semble plus que jamais remise en question avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Le président français et le Premier ministre britannique ont ensuite été accueillis par le Premier ministre Michel Barnier sur les Champs-Élysées. Ils ont passé les troupes françaises en revue à bord d’un véhicule militaire command-car sur la place de l’Étoile, déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe et ravivé la Flamme.
A lire aussi
11-Novembre : Emmanuel Macron et Keir Starmer commémorent l’amitié franco-britannique à Paris
En accès libre
Entre plans sociaux et appels à la grève, l’automne s’annonce tendu
En plus de l’annonce des plans sociaux chez Michelin et Auchan, les appels à la grève se multiplient pour novembre et décembre en France, dans un contexte économique peu porteur et sur fond d’austérité budgétaire pour 2025.
« Les conditions économiques se durcissent sensiblement », a reconnu la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet dans le « Journal du dimanche » le 10 novembre. Elle fait état d’« une accélération du nombre de procédures collectives ouvertes par les entreprises en difficulté. Avec, de surcroît, des transformations structurelles dans l’automobile ou la grande distribution », quelques jours après les annonces par Michelin de la fermeture en 2026 de ses usines de Vannes et Cholet (1 254 emplois) et par Auchan d’un projet de plan social menaçant 2 389 emplois en France.
« Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent », avait déjà averti samedi le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.
Alerte générale en Ukraine
Des alertes aériennes ont été déclenchées dans presque toute l’Ukraine lundi matin en raison du décollage d’un grand nombre de bombardiers russes, après une série de frappes qui ont fait au moins six morts dans la nuit à Mykolaïv et Zaporijjia.
Mykolaïv, située à un peu plus de 50 km du fleuve Dniepr qui constitue la ligne de front entre les armées ukrainienne et russe dans cette zone, avait jusqu’ici été relativement épargnée par les attaques des forces de Moscou depuis la reprise par Kiev de la grande ville voisine de Kherson en novembre 2022.
Côté russe, le ministère de la Défense a annoncé avoir intercepté quatre drones ukrainiens dans la région de Voronej, frontalière de l’Ukraine. La nuit précédente, les deux camps avaient mené des attaques de drones d’une ampleur inédite.
A lire aussi
Guerre en Ukraine : alerte aérienne dans presque tout le pays après le décollage de bombardiers russes
En accès libre
Donald Trump fait carton plein dans les « swing states »
L’ampleur de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine s’est confirmée samedi avec la prise de l’Arizona, qui permet au milliardaire républicain de remporter un carton plein dans les Etats-clés, ces « swing states », ou Etats pivots.
En 2020, cet Etat du sud-ouest, traditionnellement républicain, avait basculé de justesse en faveur du démocrate Joe Biden. Après quatre jours de décompte, les chaînes CNN et NBC y ont déclaré Donald Trump vainqueur. Il avait déjà remporté les six autres Etats-clés : la Géorgie, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et le Nevada.
A lire aussi
Entretien « La victoire de Donald Trump, c’est le retour du refoulé de l’Amérique »
Abonné