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Le ministre de l'Intérieur envoie une circulaire aux préfets pour une "reprise de contrôle" de l'immigration

Le ministre de l’Intérieur envoie une circulaire aux préfets pour une “reprise de contrôle” de l’immigration


Bruno Retailleau demande aux représentants de l’Etat une “complète mobilisation” afin de “renforcer le pilotage de la politique migratoire” et obtenir des “résultats”.


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Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau à l'École nationale de police de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 octobre 2024. (MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / AFP)

“L’obtention des résultats demandés par nos concitoyens exige votre complète mobilisation.” Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau demande aux préfets d’appliquer les nouvelles orientations sur la politique migratoire, dans une circulaire envoyée mardi 29 octobre dont franceinfo a eu connaissance. Les préfectures sont notamment appelées à “mener à son terme l’examen des dossiers qui n’avaient pu aboutir à une décision d’éloignement ou une mesure d’expulsion” avant l’entrée en vigueur de la loi immigration de janvier dernier.

Ce sont des “résultats” pour “la reprise du contrôle de notre immigration” qu’attend Bruno Retailleau des préfets. “De votre implication personnelle dépend la reprise du contrôle de notre immigration”, affirme-t-il dans ce document de sept pages. “Ces orientations visent tant les étrangers en situation régulière (…) que ceux en situation irrégulière, en particulier pour ce qui concerne le maintien en rétention administrative et les mesures et dispositifs de suivi à mettre en place lorsque les possibilités de recourir à cette dernière sont épuisées”, écrit le ministre aux représentants de l’État.

Bruno Retailleau liste une série de mesures destinées par exemple à “amplifier” et “systématiser” les mesures d’éloignement visant les étrangers susceptibles de présenter des menaces à l’ordre public en France. Il veut par exemple que les préfets mobilisent “pleinement le levier de l’interdiction de retour en complément de l’OQTF (obligation de quitter le territoire français)”, “lorsqu’un arrêt d’expulsion n’est pas juridiquement valable”.

Pour mener à bien cette politique, le ministre demande aux préfets d’abonder “en ressources humaines, matérielles et budgétaires” les services des étrangers afin d’absorber la charge de travail supplémentaire. Il souhaite également “chaque mois des réponses exhaustives” sur l’activité de police des étrangers de chaque préfecture.





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