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La romancière derrière la saga Harry Potter a publiquement déclaré son admiration pour “le courage” de Gisèle Pélicot, en plein procès où plus de 50 hommes figurent sur le banc des accusés. Parmi ces derniers, le mari de la victime, Dominique Pélicot, accusé d’avoir drogué sa femme pendant 10 ans pour la violer et la faire violer par des inconnus.
Alors que le procès des viols de Mazan est arrivé à mi-parcours, le soutien populaire pour Gisèle Pélicot ne recule pas. Dernière en date à exprimer son “admiration” pour cette nouvelle icône féministe et de la lutte contre les violences sexuelles : J.K Rowling.
Dans une publication sur X citant un article de Sky News sur l’affaire, l’auteure de la saga Harry Potter a tenu a affiché sa compassion pour Gisèle Pélicot. “Il n’y a pas de mots pour décrire mon admiration pour le courage de cette femme”, a déclaré la romancière. “Après des trahisons et des violations répétées et inimaginables, elle affronte les hommes qui comptaient sur sa soumission et son silence pour toujours. Elle a récupéré son pouvoir de la manière la plus étonnante qui soit”, a-t-elle poursuivi.
There are no words to describe my admiration for this woman’s bravery. After repeated, unimaginable betrayal and violation she faces down the men who counted on her being supine and silent forever. She has reclaimed her power in the most astonishing way.https://t.co/mWCgSgD11e
— J.K. Rowling (@jk_rowling) October 23, 2024
“Changer cette société”
Mercredi, Gisèle Pélicot, 71 ans, s’est à nouveau exprimée devant la cour du Vaucluse. Devant son ex-mari Dominique Pélicot et les 50 autres hommes accusés de l’avoir violée pendant des années alors qu’elle était droguée et inconsciente, elle s’est décrite comme une “femme totalement détruite” mais a réaffirmé sa volonté de “changer cette société” rongée par les violences sexuelles faites aux femmes. “Je voulais que toutes les femmes qui (sont) victimes de viol se disent ‘Madame Pélicot l’a fait, on peut le faire’. Je ne veux plus qu’elles aient honte. La honte, ce n’est pas à nous de l’avoir, c’est à eux”, a-t-elle lancé. “Je veux que mon exemple serve aux autres”, a-t-elle asséné plus tard, d’une voix claire mais déterminée.
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Gisèle Pélicot avait été invitée à s’exprimer par le président de la cour, Roger Arata, pour “donner ses impressions” à mi-parcours de ce procès hors norme débuté le 2 septembre et prévu jusqu’au 20 décembre, emblématique de la soumission chimique et des violences sexuelles. “Je ne sais pas comment je vais me reconstruire, me relever de tout ça. Heureusement, je suis soutenue par un psychiatre et il me faudra encore beaucoup d’années. À bientôt 72 ans, je ne sais pas si ma vie me suffira pour me relever”, a-t-elle finalement conclu.