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DIRECT. Procès des assistants parlementaires du FN : "J'ai le sentiment de ne pas avoir commis la moindre irrégularité", se défend Marine Le Pen devant le tribunal

DIRECT. Procès des assistants parlementaires du FN : “J’ai le sentiment de ne pas avoir commis la moindre irrégularité”, se défend Marine Le Pen devant le tribunal



Elle se dit “prête à répondre à toutes les questions”. Pour la première fois, Marine Le Pen est interrogée, lundi 14 octobre, devant le tribunal correctionnel de Paris, au procès des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du Front national. La députée, à la tête du groupe RN à l’Assemblée nationale, comparaît pour détournement de fonds publics en qualité d’ancienne eurodéputée et complicité du même délit en tant qu’ex-présidente du parti d’extrême droite. L’ex-candidate à la présidentielle encourt une peine de prison, une lourde amende et surtout une peine d’inéligibilité susceptible d’entraver ses ambitions pour 2027. “J’ai le sentiment de ne pas avoir commis la moindre irrégularité”, a-t-elle déclaré à la barre. Suivez notre direct.

Une “sérénité” qui a laissé place à de l’agacement. Il y a deux semaines, à l’ouverture de l’audience, Marine Le Pen, souriante, s’est dite “sereine”. Mais son ton a ensuite changé et s’est durci. “Tout ce que nous avons fait, nous avions le droit de le faire”, a lancé Marine Le Pen à la barre mercredi. “Cette première semaine m’a un peu refroidie. J’ai perçu de la part de la présidente une tonalité de partialité”, a-t-elle confié au Point, jeudi.

Une grosse préparation. Marine Le Pen a beaucoup travaillé avec son avocat pour connaître le dossier sur le bout des doigts, a confié son entourage à franceinfo. Depuis plusieurs semaines, ses proches répètent qu’elle a beaucoup de choses à dire et des éléments nouveaux à apporter au tribunal. Sa défense est axée sur deux points : le fonctionnement des partis politiques français serait selon elle mal compris, et le fait qu’il n’y ait eu aucun enrichissement personnel.

Jugée aux côtés de 24 prévenus. Des ex-eurodéputés du Front national, leurs assistants parlementaires et des collaborateurs du parti, qui comparaît en tant que personne morale dans ce procès prévu pour durer jusqu’au 27 novembre. Ils sont soupçonnés d’avoir mis en place ou participé à un “système centralisé” de gestion des fonds alloués aux députés européens pour rémunérer leurs assistants parlementaires, qui servait à payer des salariés travaillant, en réalité, pour le parti frontiste. “Quand on en a eu l’opportunité, on s’est efforcés de faire coïncider le droit avec les faits“, a concédé l’ancien député européen Bruno Gollnisch, le 8 octobre.





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