L’ailier international italien (25 ans ; 21 sélections), en confiance, a confirmé samedi lors du succès face à Clermont (48-14) son excellent début de saison.
Six journées, cinq feuilles de match, quatre titularisations, deux essais : Ange Capuozzo réalise un début d’exercice plein, sur la lancée de son excellente fin de saison dernière. Si rien n’est jamais acquis, encore plus au Stade Toulousain où une concurrence féroce sévit dans toutes les lignes, l’international italien s’inscrit pour l’heure comme l’ailier le plus performant des “rouge et noir”.
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À son avantage face à Clermont samedi soir, avec un exploit individuel ayant permis aux siens de débloquer la situation en première période, il préférait mettre en avant le collectif au moment où lui était posée la question de savoir s’il venait de réaliser son meilleur match en “rouge et noir”. “Ça coïncide forcément avec le très bon résultat de l’équipe. Je suis ailier, je dépends aussi du très bon travail qui est fait avant moi. Je ne sais pas si c’est le meilleur match, j’espère. Mais en tout cas, sur ce début de saison, c’est peut-être le meilleur match de l’équipe et j’en ai profité.”
L’altruisme avant tout
Antoine Dupont également puisque deux de ses trois essais lui ont été offerts par l’ancien Grenoblois. Le deuxième sur une remise à l’intérieur après contact à la suite d’un excellent travail de fixation dans son couloir proche de la ligne, celui du triplé après une nouvelle différence individuelle où il faisait parler ses appuis et sa vitesse avant de prolonger au pied dans le champ profond totalement découvert, laissant les cannes de son partenaire faire le reste. “On sait tous ici qu’Antoine est plutôt spécialiste de ces soutiens intérieurs”, reconnaissait-il. Avant de donner, encore une fois, une dimension plus collective : “C’est sûr que c’est aussi un confort de pouvoir avoir du soutien. Si on regarde, sur les actions, il y a Antoine mais aussi les autres. Ce qu’il est très important de retenir, c’est qu’on a fait beaucoup d’efforts les uns pour les autres, pour être au soutien. Le ballon s’est déplacé de mains en mains, on a réussi à le faire vivre. Je ne sais pas s’il doit me remercier de quoi que ce soit, mais c’est agréable d’avoir encore une fois toutes ces solutions-là. ”
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Charge ensuite aux porteurs de balle de faire les bons choix. Signe d’un joueur bien dans ses crampons, disponible un peu partout sur le terrain et impactant sur la plupart de ses ballons, les siens ont été globalement judicieux après un en-avant commis en début de partie alors que la voie de l’en-but était dégagée. “Je me devais de réagir, reconnaissait-il. Mais oui, je me sens aussi très bien physiquement, donc forcément, j’ai à cœur de me proposer et de donner le maximum de solutions. Des fois, ça n’aboutit pas ou je ne touche pas les ballons quand je fais ces courses de soutien. C’est le jeu, mais le but, c’est d’être au bon endroit au bon moment. Les occasions peuvent arriver très rapidement si on fait les efforts chacun de l’autre côté.”
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À l’image de son équipe, qui souhaitait “retrouver de l’enthousiasme et ce jeu où on se fait plaisir et qui est fait de mouvement”, et qui s’est “bien retrouvée là-dedans” au cours d’une partie où il y a eu “énormément de rythme”, Capuozzo est ressorti de ce match avec le sourire. Rendez-vous à Pau samedi pour voir si les Stadistes sont capables de le conserver.