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DIRECT. Colère des agriculteurs : ils érigent un mur devant l’institut Inrae à Paris, grosse manifestation à Toulouse également prévue

DIRECT. Colère des agriculteurs : ils érigent un mur devant l’institut Inrae à Paris, grosse manifestation à Toulouse également prévue



Les agriculteurs en colère poursuivent leurs actions. Ce jeudi 28 novembre, c’est notamment l’Inrae, à Paris, qui a été visé. À Toulouse, un convoi d’agriculteurs doit se rendre en ville, avec des grosses perturbations à prévoir.

Une semaine placée sous le signe de l’opposition aux “entraves” au travail des agriculteurs

Hier, 28 actions ont eu lieu dans 24 départements, ont recensé les autorités, impliquant 1 600 personnes et 479 engins agricoles, dans des actions qui ont ciblé “davantage les bâtiments publics”.

L’alliance FNSEA-JA avait placé sa première semaine de mobilisation sous le signe de l’opposition au projet d’accord de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Mais, pour sa deuxième semaine d’actions coordonnées, elle vise plus particulièrement ce qu’elle considère comme des “entraves” au travail des agriculteurs, comme des préfectures, agences de l’eau ou bureaux de l’Office français de la biodiversité (OFB).

“À vendre, ne sert plus à rien – Bail à céder – Économie réalisée : 1,1 Milliard EUR”

L’accès à la porte d’entrée de l’Inrae n’est pas complètement bloqué ce jeudi matin, avec un interstice entre le mur de parpaings et l’entrée du bâtiment. Tagué en orange sur le mur d’environ deux mètres de haut, on peut lire “INRA escrolos”, tandis qu’une banderole affiche : “À vendre, ne sert plus à rien – Bail à céder – Économie réalisée : 1,1 Milliard EUR”.

Pas de tracteurs, pas d’engins : les agriculteurs, de tous âges, sont venus en voiture et en transports en commun pour manifester. Réunis très tôt, avant 6h, ils ont d’abord été bloqués et encerclés par les forces de l’ordre, puis, dans le calme, ont posé les parpaings devant l’Inrae pour ériger le mur. Vers 7h30, ils commençaient à se disperser.

“On a des restrictions d’usages de certains produits sans solutions alternatives efficaces, ce qui entraîne des pertes de production”, a témoigné Rémi Pierrard, producteur de betteraves et céréales installé près de Provins (Seine-et-Marne), membre du syndicat Jeunes Agriculteurs (JA). “On nous a interdit un insecticide qui protégeait la betterave au début de sa croissance contre un puceron. Maintenant on est obligé de traiter avec un pulvérisateur, un traitement bien moins efficace et moins respectueux de la faune auxiliaire, avec des pertes de productivité pouvant aller jusqu’à 50% par an”, a-t-il ajouté.

Les agriculteurs de Haute-Garonne convergent vers Toulouse ce jeudi

Présents hier au rond-point du MEETT au nord de Toulouse, les agriculteurs haut-garonnais ont prévu d’aller en ville ce jeudi. Les tracteurs resteront à la ferme, mais les agriculteurs de toute la Haute-Garonne convergeront vers Toulouse avec leurs fourgons. Leur objectif : rejoindre la cité administrative à Compans à 9h30. La circulation en centre-ville, et sur les grands axes périphériques pourrait être fortement perturbée jeudi matin.

REPORTAGE. Colère des agriculteurs : le MEETT, dernier rempart avant la manifestation à Toulouse

Les convois partiront de plusieurs points dans le département. Les premiers à s’élancer partiront de Saint-Félix-Lauragais dès 7h45. Dans le Muretain, les agriculteurs se sont donné rendez-vous à 8 heures à Capens, tout près de l’autoroute A64. D’autres paysans en colère les rejoindront depuis Muret à 8h30.

Action symbolique également dans les Hautes-Pyrénées hier

Quelques dizaines d’agriculture ont manifesté hier à la mi-journée devant la préfecture et la DDT des Hautes-Pyrénées à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA. Ils ont symboliquement broyé des papiers pour le renvoyer à l’État responsable de la surcharge administrative et le trop-plein de normes.  Président de la FDSEA 65, Christian Fourcade dénonce même “une inquisition et une aberration environnementale” 👇🏼

Colère des agriculteurs : “L’excès de paperasse nous met sur la paille”, les agriculteurs broient et renvoient du papier à l’État

Dans le Gers, une usine Danone toujours bloquée

Hier, le blocage de l’entrée de l’usine gersoise Danone s’est poursuivi. Une trentaine d’agriculteurs était toujours présente, attendant de pied ferme la signature d’un engagement tripartite pour la création d’une filière avoine locale. Le reportage à retrouver ici 👇🏼

VIDEO. Colère des agriculteurs : “La nuit a été rude, il faisait froid”, l’usine Danone toujours bloquée dans le Gers

La contestation continue aussi en Occitanie

Hier, mercredi 27 novembre, de nouvelles actions ont également eu lieu dans la région, notamment en Ariège, où les agriculteurs se sont regroupés à l’appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs. Ils étaient une centaine à allumer un “feu de la colère” en soirée sur un rond-point de Tarascon-sur-Ariège, organisant également des barrages filtrants. “Si rien ne bouge, une mobilisation régionale est prévue le 12 décembre”, préviennent-ils. Plus d’infos ici 👇🏼

Manifestation des agriculteurs en Ariège : rond point enflammé, barrages filtrants… “si rien ne bouge, une mobilisation régionale est prévue le 12 décembre”

Les agriculteurs audois ont également durci le ton hier à Castelnaudary, avec un nouveau “feu de la colère” allumé sur le rond-point de l’autoroute A61. Les détails dans cet article ⬇️

Colère des agriculteurs : les manifestants audois rallument les “Feux de la colère” à Castelnaudary

Les agriculteurs expriment un “ras-le-bol général”

Plus d’une centaine d’agriculteurs érigent un mur devant l’institut Inrae à Paris

Plus d’une centaine d’agriculteurs ont érigé ce jeudi à l’aube un mur de parpaings pour bloquer symboliquement l’entrée de l’Inrae, l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. En théorie, “des instituts comme l’Inrae peuvent nous donner des moyens de remplir notre fonction de producteurs”, or “ce n’est plus le cas. Depuis des années, c’est la décroissance qui est organisée”, a lancé avec un haut-parleur Pascal Verrièle, secrétaire adjoint de la FDSEA Seine-et-Marne. “On finance un institut national à un milliard d’euros par an qui ne nous rapporte que des contraintes”, a renchéri Donatien Moyson, coprésident des JA IDF Ouest, auprès de l’AFP.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct



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