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Après avoir perdu son enfant à naître ans dans l’accident de la route causé par Pierre Palmade en février 2023, Mila, 27 ans, confie ses craintes et ses espoirs à la veille du procès, qui s’ouvrira ce mercredi 20 novembre 2024.
Pierre Palmade sera jugé en correctionnelle ce mercredi 20 novembre 2024 devant le tribunal judiciaire de Melun pour “blessures involontaires aggravées”. En février 2023, le comédien de 56 ans avait percuté un véhicule alors qu’il était sous l’emprise de stupéfiants, blessant gravement le conducteur de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans. À l’issue de l’accident, cette dernière avait perdu son enfant à naître. Mila témoigne ce mardi 19 novembre 2024 dans les colonnes de RMC au sujet du traumatisme qu’a constitué l’accident, des séquelles physiques et morales qu’elle en a gardées et de ses attentes vis-à-vis du procès.
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“Je n’arrive toujours pas à y penser sans pleurer”
Depuis le drame, cette auxiliaire de vie est en arrêt maladie. Un temps dans l’incapacité de se déplacer correctement en raison d’un décollement de l’omoplate, elle se rétablit désormais physiquement, mais sa santé mentale demeure précaire. L’accompagnement hebdomadaire d’un psychologue lui est nécessaire pour composer avec le traumatisme de l’accident, auquel s’en est ajouté un second : la perte de son enfant à naître, à six mois de grossesse. “Je n’arrive toujours pas à en parler, même à y penser, sans pleurer”, a-t-elle confié à RMC.
La jeune femme de 27 ans espérait que le chef d’homicide involontaire soit retenu contre Pierre Palmade à propos du fœtus, mais du fait qu’un enfant in utero n’est pas considéré en tant que personne légale selon une jurisprudence constante de la Cour de cassation, le comédien sera jugé pour “blessures volontaires aggravées”. Une décision qualifiée de “scandaleuse” par l’avocat des parties civiles, Maître Mourad Battikh, lors de son passage sur RTL le 17 novembre dernier. Quant à la possibilité que la justice soit plus clémente avec le comédien qu’elle ne l’aurait été avec un inconnu en raison de sa notoriété, Mila tranche : “Je veux croire que la justice française ne fera pas de différence entre une célébrité, et les inconnus brisés que nous sommes devenus par sa faute”.