ylliX - Online Advertising Network
Guerre en Ukraine : la Russie met en garde contre une escalade

Guerre en Ukraine : la Russie met en garde contre une escalade


« L’utilisation par Kiev de missiles de longue portée pour attaquer notre territoire signifierait la participation directe des États-Unis et de leurs satellites […], ainsi qu’un changement radical dans l’essence et la nature même du conflit », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. « La réponse de la Russie dans un tel cas sera appropriée et se fera sentir. »

Pendant ce temps, le président Volodymyr Zelensky a effectué lundi une tournée sur le front Est, rendant d’abord visite à ses troupes à Pokrovsk, actuellement la principale cible des attaques russes dans le Donbass.

Réclamée par Kiev depuis des mois, la décision de Joe Biden sur les missiles a été confirmée dimanche par un responsable américain, à quelques semaines seulement de l’entrée dans ses fonctions de Donald Trump, jugé moins enclin à aider Kiev. Un haut responsable de la présidence ukrainienne s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a quant à lui confirmé que les Américains n’avaient donné leur accord à Kiev sur ces missiles qu’après que la Russie eut reçu le renfort de milliers de soldats nord-coréens. « Cette décision était nécessaire il y a un an », a-t-il déploré.

« Trop tard »

Selon des médias, le feu vert américain pourrait en plus se limiter à des frappes contre la région russe de Koursk, partiellement contrôlée par l’armée ukrainienne et où les troupes nord-coréennes seraient déployées.

Sur le champ de bataille, dans l’Est de l’Ukraine, des militaires ukrainiens, contraints de céder du terrain presque tous les jours, se montraient dubitatifs. L’annonce américaine « vient probablement trop tard », a ainsi confié à l’AFP l’un d’eux. Moscou a, d’ailleurs, revendiqué lundi la conquête d’un nouveau village, celui de Novooleksiïvka, situé à 15 kilomètres environ au sud de cette cité. Le président russe Vladimir Poutine, dont les troupes avancent, a déjà prévenu que toute discussion sur un arrêt des hostilités ne pourrait s’appuyer que sur les « nouvelles réalités territoriales ».



Source link

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *