Par Le Nouvel Obs
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Récap Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce week-end des 16 et 17 novembre ? « Le Nouvel Obs » vous en résume les cinq principales informations.
Loin de vos écrans ce week-end ? « Le Nouvel Obs » vous résume ce qu’il s’est passé dans le monde ces samedi 16 et dimanche 17 novembre.
• Biden autorise l’Ukraine à utiliser ses missiles longue portée
A deux mois de son départ de la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden a finalement autorisé l’Ukraine à utiliser les missiles ATACMS, des missiles à longue portée, pour frapper des cibles russes et nord-coréennes en Russie, selon une information du « New York Times » ce dimanche 17 novembre. Cette décision marque un changement majeur dans la politique américaine, car elle permet à l’Ukraine de frapper des objectifs bien plus éloignés que ce qui lui était autorisé auparavant.
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• Attaque aérienne massive de la Russie
Le réseau énergétique ukrainien, déjà très fragile, a fait face dans la nuit de samedi à dimanche à l’une des plus importantes attaques russes de ces derniers mois, des frappes faisant 10 morts et une vingtaine de blessés à travers le pays, selon les autorités. Ces frappes arrivent deux jours après un appel entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine, une reprise de contact jugée dangereuse par Kiev.
« Une attaque combinée massive a visé toutes les régions de l’Ukraine » et ciblé « notre infrastructure énergétique », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, faisant état de 120 missiles et 90 drones lancés.
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C’était une « nuit infernale », a estimé le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne Iouriï Ignat, selon lequel la défense antiaérienne a abattu 144 de ces cibles. Le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a dénoncé « une des plus grandes attaques aériennes » lancées par la Russie. L’opérateur énergétique ukrainien DTEK a indiqué que certaines de ses centrales thermiques avaient été « sérieusement endommagées » dimanche. L’Ukraine appliquera lundi des « mesures de restriction » de consommation d’électricité sur tout son territoire.
Pour la première fois samedi, Volodymyr Zelensky a affirmé vouloir la fin de la guerre en 2025 par « des moyens diplomatiques ».
• Israël multiplie les frappes à Gaza et au Liban
L’armée israélienne a indiqué ce dimanche 17 novembre qu’elle avait frappé depuis samedi matin « plus de 200 » cibles au Liban, où elle bombarde notamment des fiefs du mouvement pro-iranien Hezbollah. Au cours des dernières 36 heures, l’armée a notamment frappé Tyr, ville du sud-ouest du Liban, la banlieue sud de Beyrouth à de multiples reprises, ainsi que le centre de la capitale libanaise où elle a tué, selon une source de sécurité libanaise, le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif.
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La Défense civile à Gaza a par ailleurs fait état ce dimanche d’au moins 34 morts, y compris des femmes et des enfants, et de dizaines de disparus dans une frappe israélienne sur un immeuble résidentiel à Beit Lahia dans le nord du territoire palestinien. De son côté, l’armée israélienne a confirmé auprès de l’AFP avoir conduit des frappes nocturnes dans la zone et affirmé qu’elles visaient des « cibles terroristes ».
• Début du mouvement des agriculteurs
Les agriculteurs ont exprimé leur colère à travers un mouvement de protestation, notamment en raison de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Ils dénoncent la concurrence déloyale des grandes exploitations sud-américaines et exigent que les produits importés respectent les mêmes normes sanitaires et environnementales que ceux produits en France. Des agriculteurs se sont rendus en cortège dimanche soir près de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris. Le mouvement, soutenu par des syndicats comme la FNSEA et la Coordination Rurale, met aussi en lumière des problèmes locaux, tels que les effets des aléas climatiques et la taxation du GNR.
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Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a prévenu les agriculteurs qu’il y aurait une « tolérance zéro » en cas de « blocage durable » des routes. Si le droit de manifester est garanti par la Constitution, le ministre a évoqué « trois limites : pas d’atteintes aux biens, pas d’atteintes aux personnes, et pas d’enkystement, pas de blocage durable », ajoutant qu’il n’hésitera pas « à mobiliser » les forces de l’ordre pour rétablir la circulation.
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Le président Emmanuel Macron a affirmé ce dimanche à Buenos Aires que la France ne « signerait pas en l’état » le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, disant vouloir « rassurer les agriculteurs » et « continuer » de s’y opposer. « La France s’oppose à cet accord. Et je vais vous dire : le président (Javier) Milei, il m’a dit lui-même qu’il n’était pas satisfait » de ce texte, a déclaré Emmanuel Macron, à l’issue d’une visite en Argentine au cours de laquelle il s’est entretenu à deux reprises avec son homologue argentin. Dans ce cadre, le président français a rapporté avoir dit à son hôte que « pour l’Argentine, (l’accord UE-Mercosur) serait très mauvais pour sa réindustrialisation, et pour nous il serait très mauvais pour notre agriculture ».
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• Man-yi frappe l’île la plus peuplée des Philippines
Le super typhon Man-yi a touché ce dimanche l’île de Luçon, la plus peuplée des Philippines, provoquant des inondations, des glissements de terrain et d’énormes vagues, a alerté le service météorologique national, alors que l’archipel est en proie à sa sixième tempête majeure en un mois.
Man-yi a conservé son intensité en atteignant Luçon, le moteur économique du pays, densément peuplé, ont indiqué les météorologues, mettant en garde contre une situation « potentiellement dangereuse » dans la province d’Aurora. Des vents soufflant à 185 km/h en moyenne, avec des rafales atteignant 305 km/h, ont été enregistrés après que Man-yi a touché terre dimanche après-midi sur la municipalité de Dipaculao, dans la province d’Aurora sur l’île de Luçon.
Environ 2 000 personnes se trouvaient dans des abris d’évacuation d’urgence à Dipaculao, dans la province d’Aurora.